Matthieu 9, 18-26

 Jésus discute avec des disciples de Jean Baptiste. Un chef le dérange : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer les mains et elle vivra. »

Pour atteindre la jeune fille, Jésus, accompagné des moqueries de la foule, doit s’ouvrir un chemin au milieu des professionnels du deuil déjà au travail. Il saisit la main de la jeune fille qui se leva. Stupéfiant ! Avec autant de témoins, « la nouvelle se répandit dans tout le pays. 

Mais sur le chemin, une vieille femme qui se sait condamnée avait voulu toucher au moins la frange de son vête-ment ! Elle aussi avait dû se faire un chemin. Elle est guérie. Et la nouvelle ne se répandit point !

Démarche d’une vieille anonyme, démarche d’un chef ! Dans les deux cas, démarche de foi : Guérison publique, guérison secrète et victoire de la vie.

Dans le monde d’aujourd’hui, l’Eglise doit redécouvrir Jésus source de vie. Elle doit se faire un chemin vers ceux qui paraissent morts et ne sont qu’endormis ; il faut les réveiller. Elle doit accueillir ceux qui sont à la frange et se faufilent pour la rencontrer.

Que Dieu guérisse nos blessures secrètes et réveille en nous ce qui est endormi. Rendons grâce pour toutes les guérisons, celles dont on parle… et les autres !

Abbaye du Port du Salut
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