Les samedis et dimanches 20 et 21 septembre, l’abbaye du Port du Salut a ouvert ses portes pour accueillir le public à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine.
Le long de l’abbaye, sur les bords de la Mayenne, une succession sans fin de voitures s’est garée pour venir visiter ce lieu emblématique. Pour la plupart des visiteurs, c’est grâce aux articles du Ouest-France ou du Courrier de la Mayenne, ou encore à l’écoute de France Bleu, qu’ils ont été guidés jusqu’à l’abbaye pour ces journées exceptionnelles.
Au final, pas moins de 3 200 personnes se sont rendues dans ces lieux chargés d’histoire. Un succès inattendu, qui n’avait pas été anticipé par l’équipe des bénévoles, comme le témoigne Josselin : « On s’était préparés à organiser l’accueil lors de la porte ouverte, mais on a failli manquer de bénévoles pour les visites guidées, tellement il y avait de monde. » Sébastien renchérit : « On avait prévu de faire des groupes de 30 personnes toutes les 15 minutes pour les visites guidées, mais on a fini par doubler la taille des groupes à 60, vu l’affluence. »
Les visiteurs sont venus de toute la Mayenne, mais aussi de la Sarthe, du Morbihan et d’autres départements. Tous étaient venus découvrir ou redécouvrir l’abbaye, pensant qu’elle allait fermer définitivement. Mais ils ont pu constater qu’une équipe de bénévoles s’était formée pour perpétuer la vie de l’abbaye après le départ des moines.
« C’est super de sauver l’abbaye ! » confie Thérèse, venue de Parné-sur-Roc. Les visiteurs ont pu comprendre que le projet futur est soutenu par les moines eux-mêmes, ce qui a rassuré beaucoup de personnes. Il s’agit en effet d’un projet approuvé par la communauté cistercienne, visant à respecter la règle de saint Benoît : « ora et labora ». L’abbaye a traversé les époques en restant fidèle à son esprit : silence, hospitalité, travail, prière et joie.
Le départ prochain des Frères ne sonnera pas la fin de l’abbaye. il s’agit d’une transition vers de nouvelles formes de vie et d’activités. En lien avec le diocèse de Laval, une équipe de bénévoles s’est engagée pour que l’abbaye continue d’être un lieu de transmission et de rencontres.
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